Prague

Je suis parti a Prague en République Tchèque pour la fin du mois d’octobre. Je sentais que j’avais besoin de voir autre chose et de me lancer tout seul dans quelque chose. Je suis donc parti seul, 9 jours à Prague dans un auberge de jeunesse pour voir ce que ça faisait d’être un peu tout seul. C’était la première fois que je partais seul en vacances, ce qui m’a plutôt réussi à vrai dire.

Ici je vais aborder les trucs sympas que j’ai découvert dans Prague durant mes recherches et mes nombreuses heures de marche à pied, le tout découpé par jour.

Le sac

J’ai trouvé un sac pas très cher à Decathlon, 50 litres, largement assez pour là où je vais et ce que je vais y faire. Je l’ai chargé de moitié avec un seul jean Levi’s, deux polaires, t-shirts et sous vêtements. L’auberge comprend un service de machine à laver, pas besoin de trop s’encombrer. J’ai laissé beaucoup de place volontairement, ne sachant pas ce que j’allais ramener de la bas ni la place que ça prendrait.

Jour 1 - l’arrivée

Après 15h de trajet en bus, de 18h à 9h du matin, j’arrive enfin à Prague. Il faut dire que j’ai dormir absolument tout le trajet comme je suis constamment fatigué. Merci mon habilité à dormir facilement. J’ai passé la nuit à écouter Disiz - L’amour et Have A Nice Life - Deathconsciousness.

J’arrive donc à la gare routière de Prague : Florenc. Comme je suis arrivé un peu tôt pour le check-in, je suis allé me balader dans cette nouvelle ville, découvrir des trucs sympas.

En marchant dans Old Town, j’ai vu sur la carte le musée du communisme. J’ai donc décidé d’y faire un tour. J’étais fatigué avec toutes les heures de bus dans les pattes et surtout parce que j’avais 3 côtes cassées, mais bref passons. Ce musée est génial et met directement dans l’ambiance quant au passé du pays, notamment au XXeme siècle. Le musée relate l’arrivée du communisme en Tchécoslovaquie (à l’époque), le pourquoi du comment, et les choses que parfois on ne dit pas. La révolution de velours y est très bien racontée. Le prix de l’entrée est un peu cher pour le musée du communisme mais j’ai pu bénéficier du tarif étudiant et du sourire du monsieur quand j’ai dit que j’étais français.

Après ça je suis parti manger un très bon shawarma autour du musée, le plus gros de toute ma vie. Et le tout pour seulement 7-8€.

Je suis ensuite arrivé à l’auberge pour de faire le check-in. J’étais tellement fatigué que je suis allé dans la mauvaise chambre et j’ai piqué un roupillon dans le lit de quelqu’un d’autre. Quoi qu’il en soit, personne n’a rien remarqué.

Je suis parti à la recherche de quelques friperies dans Prague. Ayant l’habitude dans les villes que j’ai côtoyé, je me dis qu’ici aussi il doit y en avoir plein.

Une friperie chère mais avec de beaux vêtements, plein millieu de Old Town. J’y ai acheté un t-shirt mais ça reste vraiment cher, surtout pour la République Tchèque.

La particularité de 3SOME est qu’il y a deux magasins à 5 minutes l’un de l’autre à pied. Je suis donc allé au deuxième mais le résultat était le même : très cher. Il y a cependant de très beaux vêtements.

Je me suis ensuite baladé dans la vieille ville et ses beaux immeubles jusqu’au soir et je suis rentré.

Jour 2

Je suis sorti de l’auberge à 9h et j’ai de suite eu une faim insensée. J’ai donc été mangé du poulet frit avec des frites vers la place Venceslas.

Dans vieille ville se trouve le Sex Machine Museum. Un musée qui retrace les objets sexuels dans l’histoire moderne. Le musée était plutôt pas mal, un peu court ou répétitif. Ne vaut pas son prix mais sympa à faire.

Dans un passage quasi secret, le passage de Vodičkovaw, la boutique terryho Ponožky - Terry Posters, vend des affiches d’avant la chute du communisme. Ces affiches sont originales et sont l’oeuvre des esprits artistiques Tchécoslovaque. Dès les années 50, et notamment pour les productions étrangères, on faisait une affiche pour le marché national en fonction de l’air du temps (collages surréalistes….)

J’ai pu y trouver un poster original du film Cinéma Paradiso, de Giuseppe Tornatore, en tchèque.

J’ai trouvé ce magnifique magasin de livre d’art Tchèque au milieu de Old Town. Ce magasin vend de nombreux livres sur l’art, des expositions, des photographies, des essais sur l’art tchèque en général. Les prix ne sont pas si cher pour des livres aussi rares. Des livres se trouvent seulement ici ! J’ai acheté 2 (très beaux) livres là bas.

Pas très loin de là se trouve le café Louvre, un ancien café côtoyé par Albert Einstein et Franz Kafka à leurs époques. Ce café fait bar et restaurant, mais est tout aussi bon pour une gaufre. Le service est rapide et calibré.

Non loin du café Louvre se trouve une toute petite boutique composée d’artefacts en tous genre. De la boîte de munition utilisée durant la seconde guerre mondiale a un jouet pour enfant tchèque des années 60, tout y est. Le magasin prend des airs de musée et le vendeur est agréable. Les prix sont cependant assez cher mais les objets sont très rares.

Après le brick à brack j’ai décidé de traverser le pont Charles, un très joli pont menant Old Town vers une autre partie de la ville. Il y a de nombreuses statues sur le pont et on y voit très bien le château de Prague. Il est cependant difficile de traverser le pont comme on veut selon le monde dessus.

Après avoir traversé le pont Charles, je suis allé dans un parc légèrement effrayant. Ce parc est aussi connu pour ses status de bébé sans visages. Belle découverte cependant.

J’ai ensuite été manger à la baguetterie, une chaîne de sandwich baguette. Le sandwich (chaud ou froid) est à environ 5€ ce qui est correct. Le pain est bon, peu d’attente et c’est un français qui parle.

Pour finir la soirée, j’ai été dans l’absintherie Jilská, qui sert de la très bonne absinthe. J’ai pris trois différentes absinthes, toutes d’un goût merveilleux. Chaque verre est servi avec l’absinthe, un sucre est proposé et nous sommes en charge de la fontaine d’eau et du dosage dans notre verre. J’ai été particulièrement heureux quand j’ai vu que la quasi totalité des noms d’alcool étaient en français, comme “La corneille” ou “Petit frère”. Après les 3 absinthes je suis rentré et au dodo, longue journée.

Jour 3

En ce troisième jour ensoleillé j’ai pu visiter le musée Mucha (prononcé en tchèque : /ˈalfɔns ˈmuxa/), un affichiste du siècle dernier et même un peu avant ! Les affiches qu’il a confectionné sont magnifiques. Il a pu créer des affiches pour des grandes marques de l’époque comme LU. Le musée est cependant un peu cher pour ce que c’est et la durée de l’exposition. Il y a tout de même un prix étudiant.

J’ai ensuite été faire un très grand tour dans le Letná Park, un très grand parc qui surplombe Prague. Je recommande grandement, de plus, il y a le Metronom sur la place centrale, sur laquelle des DJ set ont lieux assez souvent.

En allant tout au bout de ce grand parc, on tombe sur le château de Prague, un magnifique château devant lequel je suis resté scotché. Ce château est simplement splendide, avec un tel niveau de détail, c’est a couper le souffle. Je ne suis pas rentre dedans parce que c’était payant, et j’ai des convictions, mais l’extérieur me suffisait amplement. Je recommande grandement d’aller faire un tour vers le château.

Après le château, j’ai été faire une balade dans l’ancienne ville, et faire des courses a Lidl pour payer moins cher mon séjour. Mon auberge dispose d’une belle cuisine commune, donc autant en profiter. Au passage, j’attrape deux bières immondes de Lidl pour me les enfiler, je ne perds pas mes habitudes.

Jour 4

En ce 4eme jour, je me suis rendu au disquaire HappyFeet, qui m’a été recommandé durant mes recherches. En effet, il se trouve dans le passage Lucerna, bien caché pas très loin du cavalier renversé. Pour trouver ce disquaire j’ai d’abord cherché sur les avis Google, qui font une sorte de chasse au trésor du lieu où se trouve HappyFeet.

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Et puis le shop lui même : ![[Screenshot_20241027-222404~2.png]]

Au final, il n’était même pas si bien caché que ça. A l’intérieur j’ai pu des disques dans un état irréprochable à bas prix. Je recommande d’aller y jetter un œil, la sélection est limitée mais les disques sont bons.

Adresse : 36 Vodičkova, Pasáž Lucerna 704, 110 00 Praha 1, Tchéquie

Dans ma conquête de vinyle, je suis allé au shop phono.cz, non loin de la statue K de David Černý. Cette boutique dispose dans un premier temps de nombreux vinyles neufs. Ça fait toujours très plaisir à voir. Attention les neufs sont souvent rare et les prix augmentent drastiquement.

Cependant, dans l’arrière boutique se trouve les disques d’occasion, bien moins chers. Les disques d’occasions dépassent rarement les 500CZK (~20€). Le shop proposent deux platines vinyles pour écouter les disques disponibles, ce qui est un superbe + pour l’acheteur.

A noter, le magasin fait aussi magasin de platine vinyle, et les réparent. Ça fait donc un magasin de choix pour les audiophiles ou les kiffeurs de son.

Ma trouvaille :

Après avoir déposé mes jolis vinyles à l’auberge, je suis parti pour un bar dans le quartier de Zizkov. Le petit bar U Sadu propose des pintes pour 2,5€ environ, ce qui est absolument dramatique. Le pire dans tout ça, c’est que les serveurs/serveuses proposent une nouvelle pinte avant d’avoir fini l’ancienne. Après 4 pintes en 1h je paye mes 10€ (très étonné sur le coup) et je rentre joyeux en écoutant cet album :

Adresse : Škroupovo nám. 1282/5, 130 00 Praha 3-Žižkov, Tchéquie

Jour 5 - ballad

En ce cinquième jour j’ai décidé de beaucoup me balader. Je suis parti à Zizkov et j’ai parcouru tout le quartier, en passant par son parc et en allant vers la tour de télévision qui se fait attaquer par des bébés sans tête.

J’ai continué ma balade vers la colline de Petra. Voulant prendre le funiculaire, j’ai été légèrement déçu de voir qu’il n’étais pas en fonction. Je suis donc monté sur la colline à pied, rien de trop physique non plus. Une fois la haut, une belle vue sur tout Prague et son château s’offre à nous. Je suis resté probablement 1h30 en haut, dans le froid de la nuit.

Jour 6

J’ai commandé ce sixième jour par faire 3km pour manger un hot dog chez Mr HotDog, derrière le parc Letná. J’y suis allé en tram pour prendre le tram praguois au moins une fois. Voici le beau hot dog :

Une fois fini, je suis retourné dans le parc Letná, ou j’ai vagabondé jusqu’à finir par arriver dans la boutique Orel and Friends. Cette belle boutique de souvenirs m’était conseillé dans le livre Lonely Planet. La boutique est mignonne et placée dans un joli quartier. On peut y trouver de beaux souvenirs pour une maman par exemple !!

J’ai enchaîné cette visite par quelques pas plus à l’est pour manger mon Trdlnik. Ce délicieux gâteau dont j’ai toujours rêvé sans savoir qu’il existait était enfin là. Un gâteau à la cannelle, miel et croustillant mais moelleux dedans. Souvent accompagné de chantilly et de Nutella, le vrai rêve, la vraie vie.

En rentrant j’ai pris une pinte avec mon coloc de chambre British. Un mec bien sympa, on a beaucoup parlé de voyage. En auberge on parle beaucoup de voyage de général. Il m’a même payé la pinte! Merci à ce grand British car engineer, plaisir de t’avoir rencontré.

Jour 7

A peine levé je vais chercher la première source de poulet dans la ville. Une fois rassasié, je décide d’aller chercher d’autres vinyles. Je passe par la poste pour envoyer ma petite carte postale aux homies, et j’atterris au vinyl shop.

Il était fermé !!!! Vraiment dommage parce que j’ai vu depuis l’extérieur de sacrés vinyles qui méritent d’être écouté et encadrés. La plupart viennent de presse japonaise, et sont aussi d’époque. Je pense à Wish You Weee Here, Pink Floyd en Japan press qui doit valoir une fortune.

Ça a l’air d’être un très bon magasin et je recommande si vous êtes fan de musique et riche héritier.

Ma faim de vinyle n’étant pas rassasiée, je fonce vers le prochain disquaire. Disco duck a de bons avis Google et les images montrent des albums que je connais bien. J’y vais donc, je dois passer au travers d’un restaurant pour y accéder.

Une fois dedans je vois que c’est un magasin de mec qui aime vraiment la musique. Il y a des vinyles neufs, c’est normal, mais il y a aussi énormément de vinyles d’époque, des japan press, des pièces très rares etc…

A ce moment là je commence à devenir fou, je regarde partout, je fais tout le shop, je retourne dans tous les sens et je repère une bonne vingtaine de disque que je voulais. Problème majeur : je ne suis pas riche héritier.

Je décide de me calmer, en plus on est en fin de séjour donc niveau sous c’est pas totalement ça. Je prend deux disque pour moi et je prend des cadeaux pour les copains.

Je recommande grandement ce magasin, qui est à mon sens le meilleur disquaire que j’ai fait ici à Prague. Au niveau du prix, comme de l’ambiance, du vendeur, des disques, de la rareté, tout y est. Je recommande à fond.

L’adresse : Karlova 184/12, 110 00 Staré Město, Tchéquie. Entrez dans la grande arche et tout au bout a droite.

Après avoir craqué le reste de sous que j’avais, la vie allait être moins marrante. Dans le frigo de l’auberge il me reste une fin de concombre et probablement une tomate, pas de quoi faire trembler les murs.

Dans ma lancée, me restant plus beaucoup de sous (bientôt plus du tout lol), je décide de craquer le reste dans le musée Kafka.

Ce musée ne parle pas que de l’écrivain, mais toute sa famille, Prague à cette époque, du judaïsme et de littérature. Le musée dispose d’un prix étudiant mais reste cher. Je n’ai pas l’habitude de payer les musées en France!!

Une fois le ticket pris, je fais le musée. Quasiment que de la lecture sur la vie de la famille Kafka et surtout cette de Franz. Je n’ai pas réussi à finir de lire La Métamorphose parce que l’auteur fait que de se plaindre. J’ai trouvé que le musée allait dans cette direction aussi. Ça reste mon avis ! Notre cher Franz Kafka n’a pas eu une vie facile et déchirée entre son métier d’avocat et sa passion brûlante pour la littérature. Je n’ai pas trop aimé le musée parce qu’il étirent au maximum le contenu qu’ils ont, retraçant même le chemin qu’il faisait pour aller à l’école. Expliquant l’histoire de son lycée etc… Je n’ai pas trouvé ça pertinent. D’un autre côté, il a seulement vécu à Prague, le musée pouvait seulement être ici donc.

En bref, je n’ai pas trop aimé car ils tirent le peu de contenu qu’ils ont. rtinent. D’un autre côté, il a seulement vécu à Prague, le musée pouvait seulement être ici donc.

En bref, je n’ai pas trop aimé parce qu’ils étirent le contenu qu’ils ont, ils l’édulcorent.

En sortant du musée j’ai été avec mes amis les canards, au bord de la Seine locale. C’était un bon moment, beaucoup beaucoup de canards.

En rentrant à l’auberge, je rangeais mes disques dans un sac et là notre coloc de chambre Mexicain débarque, 4 pintes dans le nez à vue d’oeil. On discute à 4 et il dit qu’il veut picoler ce soir. Sachant que la fin du voyage est proche, je l’accompagne au bar qui est directement dans l’auberge. Je n’ai pas su traduire l’expression “On joue à domicile !!!” mais l’envie y était.

On parle et il m’explique qu’il est étudiant en art architectural à Chicago, mais qu’il vient du Mexique. Il est à Prague pour un voyage dans son cursus pour l’architecture Tchèque, trop cool !! On parle de ça, puis quand il me demande ce que je fais je lui répond la Cybersécurité etc etc… Il me prend pour un agent de la CIA. En même temps m’a avoué que c’était sa 6eme pinte en 4h et qu’il était fatigué. On continue de parler et notre autre coloc de chambre qui vient d’Azerbaïdjan arrive, nous demande où on a choppé nos bières. On l’embarque et là le Mexicain glisse dans les escaliers avec une pinte pleine. Il en met partout et c’est désormais une interdiction de jouer pour lui, on lui retire sa bière. Il fini quand même par en prendre une autre dans notre dos, pas notre problème disons nous, pour l’instant.

On continue, je parle avec mon nouveau pote d’Azerbaïdjan, il me parle de son alcool national, la Tutokva. Une sorte de vodka mais pire, lui même dit que c’est degeu. J’ai quand même noté si un jour j’ai envie d’en finir avec mon foie. Je lui explique la culture de l’alcool en France, avec la culture de la cigarette, les gitanes et les clopes à rouler. Je lui dit que tout ça est ancré dans notre culture dès le plus jeune âge etc etc… Il trouvait ça bien marrant.

Notre mexicain (je l’appelle comme ça parce que je connais pas son prénom) s’est fait la malle et le serveur le cherche. Le serveur me dit paniqué “il a une note sur le dos retrouve le moi”. Je lui répond qu’on est roommate donc ça va le faire. Je cherche le mec partout partout, je fini par le trouver dans un coin de l’accueil en boule sur un siège, trempé de bière. Je le ramène difficilement en bas pour le faire payer mais il décide de prendre une autre bière, pas mon problème.

La soirée commence arriver sur sa fin, le Mexicain me disait qu’il avait un avion a 8h le lendemain donc qu’il devait rentrer dormir dans la chambre. La soirée s’arrête et je pars manger un truc et boire beaucoup d’eau. Total : 3 pintes et un gamin à gérer.

Je monte après tout le monde et chacun des individus dors paisiblement.

Jour 8

A midi quand je me faisais a manger, j’ai voulu vérifier ma réservation d’avion, juste par acquis de conscience. J’ai souvenir d’un copain qui disait qu’un jour, lors d’un de ses voyages il s’était trompé d’aeroport et qu’il avait du reprendre un billet, ça m’avait bien fait rigoler.

Je vérifie donc sur easyJet ma réservation, et l’application me répond que la réservation est déjà passée. Pardon?

Eh oui, j’avais réservé mon avion pour lundi dernier. Pas de chance j’ai été bête sur ce coup là. Journée annulée donc, je prend un flixbus dernier moment à 90€ pour rentrer chez moi et du coup louper les cours du lundi matin, pas trop grave.

Ça aurait pu être bien pire, j’aurai pu m’en rendre compte à l’aéroport directement, beaucoup moins marrant.

J’ai donc passé le reste de mon après midi à flâner en ville, me balader sur cette dernière journée ensoleillée. J’ai eu beaucoup de chance car la météo à été géniale tout le long, soleil quasiment tous les jours.

L’heure de rentrer

J’ai donc dit au revoir à mon copain d’Azerbaïdjan que j’ai recroisé au check out de l’auberge. Il m’a raconté une histoire que je suis pas près d’oublier : Dans la nuit, il s’est fait réveillee par une odeur très étrange, il tire son rideau légèrement pour voir d’où celà peut bien venir. Il ouvre les yeux en pleine nuit et aperçois une traînée de caca. L’odeur venait du mexicain qui a fait caca dans la chambre partagée. Il est parti voir la personne de garde pour la prévenir de tout ça et la personne a été nettoyer, en pleine nuit. Le mexicain quant à lui est parti prendre son avion comme si de rien était. Il est parti comme une fleur alors que quelqu’un d’autre nettoyait son caca. Cette histoire est terrible. Il m’a raconté ça juste avant que l’on parte tous les deux. J’étais stupéfait. Après tout ça j’ai décollé de l’auberge et je suis parti pour 30 minutes de marche vers le Flixbus.

J’étais pressé, même si j’avais une belle avance. Je dois marcher environ 30 minutes depuis l’auberge si tout se passe bien. Je connais la gare de départ mais comment y aller depuis l’auberge est une autre histoire. Je suis Google Maps qui me demande de passer dans des tunnels qui n’existent pas. Je fais des allers retours pour trouver ce dont Google Maps me parle mais rien du tout. Je ne pouvais pas simplement aller à la gare routière parce qu’elle est accessible seulement avec des grandes routes rapides, il faut donc contourner. Je traverse une gare dans Prague très lugubre car il n’y avait personne, pressé, j’ai chaud et je suis très chargé. Je passe au milieu d’un chemin très sombre ou des gens fumaient du crack ça faisait flipper. Heureusement il ne m’est rien arrivé mais lugubre quand même. Après 45 minutes de marche à fond parce que Google Maps ment sur ses chemins, j’arrive enfin à la gare routière. Stressé, les arrivées/départs sont très mal indiqués, illisibles et ne restent qu’une demi seconde à l’écran. Bref j’ai du prendre 50 photos pour trouver où était mon quai car l’écran défile a une vitesse folle. Quai 19, allons y.

J’atterris dans le bus et je rentre enfin, un bon voyage en poche. Petit contrôle de la Polizei vers 00:00 pour faire flipper tout le monde avec leur ton menaçant.

Budget

Passons au budget, pour combien j’en ai eu ?

J’en ai eu pour 220€. 25€ par nuits x 8 + quelques frais.

  • 11€ au U sadu
  • 37€ de flash d’absinthe achetés dans l’absintherie
  • 40€ absinthes
  • 7 bar à l’intérieur
  • Happyfeet : 24€ pour 3 disques
  • phono.cz : 15€ le disque de Debussy
  • DiscoDuck : 110€ avec des cadeaux dedans. 3 disques 2 cds
  • Terry Posters : 70€, des affiches pour moi et des cadeaux
  • Kavka : 30€, deux livres.

Le montant total tourne autour des 970€ avec les cadeaux que j’ai ramené et ma bêtise de transport sur la fin. Pour la prochaine fois je peux faire largement moins cher, que ce soit en réduisant les cadeaux (c’est bientôt Noël !) ou en faisant attention aux dates :)

Je pense que si j’avais pas ramené les cadeaux et que je ne m’étais pas trompé dans les dates j’en aurai eu pour 700€.

Les trucs qui m’ont manquées

J’avais bien préparé mon sac, il me manquait juste un rasoir, de la mousse à raser et des claquettes pour la douche.

Des boules quies pour les gens qui s’amusent à passer leur coup de téléphone à 2h du matin dans le bus, les mecs qui reniflent l’entièreté du trajet et pour l’auberge aussi. Mais surtout le bus.

Un oreiller de transport n’aurait pas été de trop dans le bus.

Les trucs que j’ai appris pour ce premier voyage tout seul

J’ai vu, et j’en ai parlé aux gens de l’auberge, 8 jours dans une seule ville c’est trop. J’aurai pu faire ce que je voulais dans Prague en 4 jours intenses. Le but du voyage était de se reposer, donc je suis content d’avoir pu flâner de nombreuses heures.

La prochaine fois, je peux faire 2 villes en 8 jours, et voyager avec des bus de nuit pour ne pas perdre de journée.

Bien préparer son sac est primordial, il faut s’y prendre à l’avance et bien compter le nombre de vêtement que l’on a si l’on veut éviter les lessives très chères des auberges.

Les bus c’est pas trop mal, à condition qu’on ai pas des gens qui se raclent la gorge tout le trajet, ou bien qui tape votre siège constamment.

Voyager tout seul c’est super cool, ça permet de se recentrer avec soi même et de prendre son temps. On a pas d’obligation d’horaire et de rdv. Les plans se changent et s’affinent.

Le voyage était un crash test pour me lancer dans les voyages, désormais je veux aller à Porto, à Bruxelles, en Islande et en Grèce.

La musique tout au long du voyage

Voyageant seul, j’étais tout le temps accompagné de musique dans mon casque, même si de temps en temps j’écoutais les conversations dans différentes langues des gens autour.

Cheat sheet

Pour bien connaître une ville en profondeur, les guides Lonely Planet donnent des informations géniales sur les bons coins à visiter.